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Commune libre du Boulingrin
3 mai 2013

Marché des halles Boulingrin: Bisbilles entre deux associations

L'ultimatum de M.Bioulac à la mairie

 

bisbilles

Prédident de l'association des commerçants des halles Boulingrin,  Pascal Bioulac qui s'est démené pour faire vivre ce marché des halles depuis sa réouverture, tente une opération de la dernière chance. Dans un mail qu'il vient d'adresser à ses adhérents, il propose ni plus ni moins, que la création d'un 2ème syndicat des commerçants non sédentaires pour les halles du Boulingrin et les marchés de la Marne. Il demande officiellement à la ville de Reims  "afin qu'elle ne soit pas l'otage du syndicat des commerçants de marché  qui détient donc seul la signature des actes administratifs dont elle a besoin pour valider sa politique des marchés.",  de pouvoir modifier les statuts de son association pour y incorporer la défense du commerçants et du marché. Pour évoluer vers un syndicat de défense des commerçants professionnels non sédentaires spécifiques aux halles et rattaché, si c'est possible à la CGPME. "Nous serions une organisation professionnelle dûment constituée et représentative et de fait à même d’accompagner la municipalité de Reims dans l’exécution et la conformité de ses démarches légales si elle avait la volonté de nous reconnaître. Ces démarches étant contraignantes, je vous propose de réfléchir et de me donner une réponse par retour de mail afin de ne pas me faire perdre mon temps."


Vincent Rodriguez serein

Réélu la semaine dernière (à l'unanimité du bureau), président des commerçants du syndicat des marchés de Champagne-Ardennes, Vincent Rodriguez reste serein. "J'ai laissé faire M.Bioulac et aujourd'hui je constate que son association n'a plus beaucoup d'adhérents. M.Bioulac pense qu'il est le seul à savoir comment organiser un marché. C'est son problème."

Interrogé pour savoir ce qu'il pense de ces sept mois de fonctionnement des halles Boulingrin, M.Rodriguez est catégorique. "Le marché du Boulingrin souffre de deux inconvénients. Les prix sont trop chers et il n'y a pas assez de places de stationnement. Les anciens clients de la rue de Mars ne viennent plus car ce n'était pas forcement des gens aisés, et si la ville ne parvient pas à virer les camions qui occupent les places de stationnement toutes proches, c'est fichu."

Il faut occuper le carreau central

Pour Vincent Rodriguez, il faut absolument occuper le carreau central des halles avec les fruits et légumes. "Il faut faire revenir sur les étals historiques (qui vont être couverts)les commerçants d'autrefois: charcutiers, volaillers, fromagers en leur laissant la possibilité de laisser en permanence leurs vitrines réfrigérées. Il faut aussi sévir contre ceux qui ne viennent pas le mercredi et/ou le vendredi comme ils s'y étaient engagés. Ils ne viennent pas: que la mairie leur supprime leur place."

Quant aux autres marchés en ville, Vincent Rodriguez n'est pas favorable à la création de nouveaux marchés. "Il faut avant tout défendre les marchés historiques, quitte à les adapter. En reportant rue Simon le marché installé autrefois Place Museux, je pense que nous avons bien agi. Il faudrait adapter aussi le marché Saint-Thomas mal placé. Pourquoi ne pas l'installer rue Géruzez par exemple."

 

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  • Reims. Boulingrin, peur de rien. Au coeur de la ville de Reims un quartier fait de la résistance à la morosité. Milite pour maintenir dans la bonne humeur et sans se prendre au sérieux une qualité de vie à proximité des halles Boulingrin.
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