Retour sur la fête de la Commune libre du Bouligrin

Au fil de la journée

Les sonneurs du Rally Saint-Hubert de la Champagne ont interprété "les Templiers", hymne officiel de la Commune libre du Boulingrin.

Cérémonie officielle

La journée de dimanche avait failli commencer comme une journée presque normale avec de gros nuages noirs qui menaçaient de lâcher leurs vessies sur la rue des 4 fondateurs. Heureusement, il n'en fut rien. A midi presque tapante, le premier rendez-vous de la Commune libre du Boulingrin a débuté. Sans tambour ni trompette. Qu'avec des cors. De jolis cors de chasse parfaitement dominés par les sonneurs du Rallye Saint-Hubert de Champagne. Moins drôle qu'à l'accoutumée (mais l'évènement ne s'y prêtait pas. On sait être sérieux quand il le faut dans la commune libre) l'adjoint Thierry  Brissart, debout sous la plaque commémorative, a tenu à rendre hommage aux bâtisseurs des halles Boulingrin: Emile Maigrot et Eugène Freyssinnet. En présence de Georges de Bourges, petit fils d'Emile Maigrot, mais aussi du député Arnaud Robinet, de l'adjointe au commerce Marie-Noëlle Gabet, du maire de la commune libre Pierre Longuet et d'une centaine de personnes, il a rappelé les états de service de ces deux bâtisseurs. Il a souligné "la modernité d'Emile Maigrot illustré par sa capacité à mettre en oeuvre les nouvelles solutions techniques disponibles."

Remerciements.-L'adjoint chargé des reconduites à la frontière du quartier en a aussi profité pour remercier les géénreux donateurs qui ont participé à l'élaboration de cette plaque et à son financement: notamment Olivier Janier Dubry et  François Châtillon, architecte des bâtiments historiques.

Georges de Bourges, petit-fils d'Emile Maigrot

Ce qu'il faut retenir du discours du maire de la commune libre

(écouter le discours complet dans une autre page)

 Quelques petites phrases tirées du discours de Pierre Longuet qui a rappelé que "la Commune libre ne demandait aucune subvention et demeurait apolitique."

 Prise de conscience.-"Pendant un an nous nous sommes tus, mais celà suffit et aujourd'hui il est temps de prendre conscience des problèmes qui se posent sous et autour de notre si beau."monument."

 Halles.-"C'est la pétaudière. Nous voulons un patron pour les halles. Il faut que le site soit géré comme une entreprise car aujourd'hui il n'y a rien de constructif; un pas en avant, deux pas en arrière. C'est du n'importe quoi (...)

 Parking.-"Qui a eu cette idée géniale d'envisager un musée deux fois plus haut que les halles et sans parking, et contre ce musée de béton, toujours du béton, des appartements, des bureaux, des boutiques avec un petit parking problématique; on supprime les places de parking de la Place de l'hôtel de ville et de la place entre la rue de Mars et la rue Henri IV. En remplacement de Jacquart, rue de Mars, la ville crée une salle d'exposition, un théâtre, une brasserie et toujours pas de parking, deux bars brasserie contre les halles et toujours pas de parking, et pour les gens du marché, terminé le parking Boulingrin, et les clients du marché, où vont-ils se garer?

 Non à la voiturophobie.-"Nous commençons à être saturés par cette voiturophobie de certains élus, maladie bien connue dans le centre de Londres et sur l'île d'Aix, on ne veut plus de voitures, plus de clients potentiels, plus d'expansion, alors on comprend tout, on comprend pourquoi la construction d'un musée sans parking, donc sans visiteurs, on comprend ces halles bientôt sans parking et sans consommateurs."

Tourisme.-"Vous voulez faire venir les touristes mais ni les cars, ni les autobus, ni les voitures ne peuvent s'arrêter et stationner dans le quartier (...)Dans dix ans, soit le musée redeviendra le parking des halles qui sera devenu un véritable temple de l'agroalimentaire, où les halles auront été transformées en un gigantesque lupanar pour les marins du canal en goguette et les candidates vigneronnes du Bonheur est dans le pré."

Mémoire.-Les citoyens  de la Commune libre ont eu une pensée pour des amis partis trop tôt: Philippe Linsale, Alain Charlet et Olivier Rigaud.

Merci.-Merci  à tous ceux qui ont mis la main à la pâte: Thierry Parisot qui a confectionné les délicieux paniers, le premier adjoint Christophe Mertès. Merci à tous ceux qui ont prêté leur concours à la mise en place et au rangement des tables. Merci à l'orchestre Café-Crème pour sa programation fédératrice.